La villa est conçu comme un hameau constitué de quatre maisons. Elles sont liées entre elles par des éléments en serrurerie offrant des perspectives et transparences sur le paysage. Chaque maison s’adapte à son contexte directe tant par rapport à la topographie qu’à la vue sur le paysage
Le projet renonce au modèle de l’habitat groupé en bande qui répond à l’addition des logements par la répétition et par la mitoyenneté́. Compte tenu du contexte marqué par un tissu bâti de villas individuelles, le projet privilégie un habitat groupé ponctuel, au sein d’une grande maison, qui réunit et superpose les logements.
La forme en étoile de cette grande maison est propice à l’habitat groupé car elle permet à la fois une meilleure intégration morphologique dans le contexte et une diversité́ de situation pour les logements qui profitent chacun de trois orientations.
L’étage de l’attique, qui ne représente que 50% de la surface d’étage, participe à différencier les relations avec le voisinage. Le jeu sur le retrait d’attique du côté des villas permet d’organiser la relation morphologique du projet avec l’existant.
L’attique-éloigné du côté du chemin de Sous le Crêt établit un rapport avec cette zone villageoise.
Un premier bâtiment s’installe derrière un écran végétal assurant la continuité verte sur la route de Chêne, il crée un espace de transition et participe à l’assainissement phonique de l’ensemble du site. Il accueille sur deux niveaux des activités en lien avec la proche clinique des Grangettes (salles de consultation) et quelques commerces de proximité. Cette galette est surmontée de trois bâtiments de logements qui créent un filtre sur le reste du site. L’ensemble s’articule par une place collective à la villa patrimoniale.
Sur l’arrière, l’intégration des nouveaux logements se traduit par une organisation de bâtiments en étoiles à trois branches, inscrits dans un parc paysager largement arborisé. Ce parti favorise les échappées visuelles, exclu les fronts bâtis et valorise les espaces collectifs de verdure. La volumétrie est allégée par un dernier niveau organisé en attique avec retrait de façade.
Le projet s’inscrit dans une volonté affirmée de dialogue entre les volumes bâtis et le paysage vert reconstitué qui en constitue son écrin. Un dispositif de cheminements pour piétons et vélos assure une perméabilité à l’ensemble du parc
Le projet s’oriente par ailleurs vers un concept de quartier durable.
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